HARM'Annie
Partage 6
Le Massage Sensitif de Bien-être,
c'est aussi, comme son nom l'indique,
un réveil sensitif...
Notre sensibilité profonde mise en avant...
celle qui va permettre d'appréhender
les écrits suivants...
- Commentaires textes : Écrire
Pensées... 6
Oser, c’est perdre pied momentanément. Ne pas oser, c’est se perdre soi-même.
Kierkegaard
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Le jour de votre naissance, vous avez commencé à mourir :
ne perdez plus un seul instant !
Dilgo Khyentsé Rinpotché
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Nos zones d’ombre nous permettent d’apprivoiser nos zones de lumière
(Stage Fév. 2011)
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Quand on s’efforce de devenir meilleur, tout s’améliore aussi autour de soi.
Paulo Coelho
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Ce qui se trouve derrière ou devant nous n’a que peu d’importance,
comparé à ce qui se trouve en nous.
Ralph Waldo Emerson
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- Commentaires textes : Écrire
Beaux textes choisis : Lettre à ma fille...
Lettre à ma fille…
Le jour où tu trouveras que j'ai vieilli, aie de la patience envers moi et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.
Si lorsque nous parlons, je répète la même chose des dizaines de fois, ne m’interromps pas pour me dire: "Tu as dit la même chose il y a une minute". Écoute-moi s'il te plaît.
Souviens-toi quand tu étais petite, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu’à ce que tu t’endormes.
Si je ne souhaite pas prendre un bain, ne te mets pas en colère et ne me mets pas mal à l'aise en disant que c’est une honte.
Souviens-toi combien de raisons je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petite.
En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps d’assimiler tout ça et de comprendre.
Je t’ai appris tant de choses: comment te tenir à table, t’habiller, te coiffer, comment appréhender les défis de la vie...
Le jour où tu trouveras que j'ai vieilli, aie de la patience envers moi et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.
S’il m’arrive à l’occasion d'oublier ou de ne pouvoir suivre une conversation, laisse-moi le temps nécessaire pour me souvenir et si je n’y parviens pas, ne te montre pas irritée, impatiente ou condescendante: le plus important pour moi, c’est d’être avec toi, de partager des moments avec toi.
Quand mes jambes ne me permettront plus de me déplacer comme auparavant, tends-moi la main comme je te l'ai tendue pour t’apprendre à faire tes premiers pas.
Quand ces jours approcheront, ne sois pas triste. Sois tout simplement avec moi et comprends-moi alors que je m'approche de la fin de ma vie, avec amour et gratitude.
Je te chéris et te remercie pour les moments passés ensemble et la joie éprouvée.
Avec un sourire et tout l'amour que je ressens pour toi, je souhaite juste te dire ma fille : je t'aime.
Auteur inconnu
- Commentaires textes : Écrire
Pensées sur... la Vieillesse
Quelques pensées sur la Vieillesse...
On ne peut s'empêcher de vieillir
mais on peut s'empêcher de devenir vieux.
Henri Maltesse
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Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
Général Mac Arthur
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La vieillesse est comparable à l'ascension d'une montagne.
Plus on monte, plus on est fatigué et hors d'haleine, mais plus notre vision s'élargit.
Igmar Bergman
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Vieillir, c'est apprendre à se connaître soi-même.
Juliette Binoche
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On n'a rien trouvé de mieux que vieillir pour ne pas mourir jeune
Woody Allen
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- Commentaires textes : Écrire
Beaux textes choisis : A mes enfants...
Je dédie ce texte à mes enfants... tous mes enfants,
C'est par une chaude journée d'été que les dieux le lui offrirent. Elle trembla d'émotion lorsqu'elle le vit, si fragile. Les dieux lui confiaient un présent tout à fait particulier, un présent qui, un jour, appartiendrait à la terre entière. D'ici là, lui demandèrent les dieux, elle devait en prendre soin et le protéger. Elle répondit qu'elle avait compris et le ramena respectueusement chez elle, résolue d'être à la hauteur de la confiance que les dieux lui avaient manifestée.
Au début, elle ne le quitta pratiquement jamais des yeux, le protégeait de tout ce qui aurait pu nuire à son bien-être. Lorsqu'il commença à s'éloigner du cocon protecteur qu'elle avait érigé autour de lui, elle le surveilla, le coeur rongé d'inquiétude. Cependant, elle prit bientôt conscience qu'elle ne pouvait pas le garder indéfiniment à l'abri. Il fallait qu'il apprenne à affronter la dure réalité pour devenir plus fort. Avec précaution, elle lui donna donc l'espace dont il avait besoin pour grandir en toute liberté.
Un jour, elle se rendit compte à quel point le présent avait changé. Il ne donnait plus cette impression de vulnérabilité. Maintenant, l'aplomb et la solidité semblaient émaner de lui, comme si une force commençait à l'habiter. Mois après mois, elle le regarda grandir en force et en puissance, et sa promesse lui revint alors à l'esprit. Dans son coeur, elle sentit que se rapprochait le moment où elle allait devoir s'en séparer.
Inévitablement, le jour arriva où les dieux vinrent reprendre le présent pour l'offrir au monde. La femme éprouva un immense chagrin, car elle savait que la compagnie du présent lui manquerait. Profondément reconnaissante, toutefois, elle remercia les dieux de lui avoir donné le privilège de veiller sur lui pendant si longtemps. Elle releva fièrement la tête car il y avait là un présent véritablement unique, un présent qui allait participer à la beauté et à l'essence même du monde autour de lui.
Dès lors, la mère laissa partir son enfant.
Renée R. Vroman
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